1) des pluies diluviennes
2) on est ici pour faire au moins le trek de la laguna Chilata. Aucun trek n est accessible sans guide car il n y a ni reel sentier ni carte IGN. Ni aucune mise en garde préalable sur l etat de l agence locale des guides. Nous avons ainsi donné la palme du grand alcoolique bolivien au directeur de cette agence qui au delà de nous proposait des tarifs scandaleux nous imposait de lire le livre d or de l agence dont par exemple le dernier message etait celui d un touriste scandinave qui avait pris soin d ecrire en espagnol " n y aller pas, surtout ne faites pas la meme erreur que moi, le guide est tres mauvais, etc..." Situation kafkaienne.
l histoire veut que face au succes toursistique de Sorata, la municipalite a decide de rassembler toutes les agences en une et d imposer des prix absurdes car evidemment il y a toujours un couillon fortune au mois qui accepte le deal et cela paye les 2 employes. Pour exemple le prix d un trek d un jour est le meme qu un trek de 4 jours tout compris sur la cordillere depuis la Paz.
C est absurde et si regrettable car Sorata qui est le spot naturel du trek en Bolivie va mourir a petit feu sous les yeux des gerants d hotels inquiets mais las de cette situation.
3) et pour parfaire la tableau bolivien du jour, il y a une greve generale des chauffeurs qui pour resumer revendiquent le droit de conduire saouls!
Veridique. Il y a eu 90 morts sur les routes seulement pour le mois de janvier aussi le gouvernement a adopte un decret debut fevrier infligeant le retrait du permis de conduire a tout chauffeur ( survivant) dont le test d alcoolimie apres un accident s avere positif.
La morale, toujours s'assurer de l haleine et de l etat des pupilles du chauffeur avant de monter dans un bus!
La morale, toujours s'assurer de l haleine et de l etat des pupilles du chauffeur avant de monter dans un bus!
La population n est heureusement pas solidaire de cette greve mais nous, on est la bloques a Sorata pour au moins deux jours!
Alors on s occupe de nos mails dans le cyber cafe le plus cher de Bolivie. On regarde les infos et on est ecoeure du traitement médiatique du tremblement de terre chilien par les boliviens avec des titres tels que "une bonne lecon pour le chili qui se pense fort", il y a tant de rancoeur pour leurs voisins..
Marie no esta del todo satisfecha con nuestra estadía en Sorata y comienza a darme señales (muy sutiles) de su descontento. Ayer creí sospechar que deseaba irse lo antes posible cuando dijo, durante el desayuno, que deseaba irse lo antes posible... Yo no podia estar mas en desacuerdo, pues el Hotel Sorata, como ya lo dije en mi post anterior, esta embrujado, habitado con fantasmas, y a quien se le ocurre retirarse de lugar semejante, justo cuando logramos conseguir un cuarto donde funcione el inodoro? Debo buscar esas fotos que tome del cuarto, dicho sea de paso. Es la habitación más grande que haya visto en mi vida, de unos 50 metros cuadrados, y decorada como un un escenario de pelicula de terror de Amenabar. Por qué desea irse, entonces? Yo se los voy a decir ahora mismo: porque a María no le gustan las casas embrujadas ni los pueblos donde llueve todo el día. Además, tampoco le gusta la idea de pasarse el día haciendo poco y nada, bebiendo "García Sours" (mi primer trago patentado, y a mucha honra) frente al bellisimo jardín del hotel... En fin, María tiene otros planes, planes que se revelaran en el próximo capítulo, y que tendrán la bondad de crearme una nueba fobia: la alpinofobia.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire